Le procès de Thomas Lubanga pour crimes de guerre va faire une pause de trois jours cette semaine car il n’y a pas de témoins prêts à témoigner. Le procès va maintenant reprendre jeudi alors qu’il était prévu qu’il allait se poursuivre cette semaine pendant quatre jours à compter d’aujourd’hui.
La défense de M. Lubanga a déjà appelé tous les témoins qui devaient témoigner sur le présumé coaching des témoins et la fabrication de preuves par des intermédiaires des enquêteurs du Bureau du Procureur (BdP) de la Cour Pénale Internationale.
La défense a déclaré la semaine dernière qu’elle allait demander aux juges d’envisager de prononcer un non-lieu pour vice de procédure lorsque la cour aura entendu le témoignage de deux intermédiaires et deux enquêteurs attendus, ainsi que les témoins en réplique de l’accusation. Les intermédiaires et les enquêteurs vont témoigner sur injonction des juges.
Mercredi dernier, le juge président Adrian Fulford a reproché au BdP de n’avoir pas pris les dispositions nécessaires pour faire témoigner cette semaine les intermédiaires et les enquêteurs.
M. Lubanga est jugé à la CPI depuis janvier l’année dernière pour conscription, enrôlement et utilisation d’enfants soldats dans un conflit interethnique. Les crimes auraient été commis en 2002 et 2003, lorsque M. Lubanga a été le dirigeant présumé du groupe rebelle l’Union des Patriotes Congolais (UPC).
Aujourd’hui, il était prévu que l’accusation fasse savoir aux juges quand elle serait en mesure de faire comparaître les intermédiaires et les enquêteurs, ainsi que les témoins en réplique qu’elle se proposait d’appeler. La semaine dernière, le procureur Manoj Sachdeva a révélé que l’accusation avait l’intention d’appeler quatre témoins à charge comme témoins en réplique. En outre, les procureurs essayaient d’appeler à la barre deux autres personnes pour réfuter les preuves avancées par la défense.
M. Sachdeva a déclaré la semaine dernière qu’il serait possible que certains témoins en réplique comparaissent à la barre des témoins avant les intermédiaires et les enquêteurs.
Mais combien de temps dure en moyenne un proces à la CPI ? Nos freres congolais mourront a la HAye et les victimes ne seront jamais rendus dans leurs droit. Peut-etre les enfants des leurs petits fils ?…
Et puis une juridiction internationale comme la CPI doit eviter les erreurs comme celles-ci : s’appuyer sur des temiognages fabriqués. Que c’est drole ça ! La CPI devient un tribunal douteux. Qu’on se juge chez soi.
Merci et je salue Thomas LUBANGA et tous mes autres freres congolais à la HAYE.
Commentaire par Kisembo — 10 Juin 2010 @ 05:52