Thomas Lubanga dans la Cour pénale internationale.
© Ed Oudenaarden/AFP/Getty Images
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QUI EST THOMAS LUBANGA?
Thomas Lubanga Dyilo est le premier inculpé à comparaître devant la Cour pénale internationale. Ancien chef rebelle de la République démocratique du Congo, Lubanga est accusé de conscription, d’enrôlement et d’utilisation d’enfants soldats. plus
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Cour pénale internationale
Les ONG suivant le procès
- American Non-Governmental Organizations Coalition for the International Criminal Court
- Fonds au Profit des Victimes
- Human Rights Watch
- Institute for War and Peace Reporting
- International Bar Association
- International Federation for Human Rights
- La Coalition pour la Cour pénale internationale
- Women’s Initiatives For Gender Justice
Tandis qu’un autre procès redémarre à la CPI…
Par Tracey GurdTandis qu’il est prévu que l’argumentation de la défense de Thomas Lubanga Dyilo débute cette semaine, un autre procès concernant la République démocratique du Congo monte également en puissance à la Cour pénale internationale : le procès de Germaine Katanga et de Mathieu Ngudjolo. Ce procès est suivi par un site Web de premier plan géré par Aegis Trust, consultable à l’adresse suivante : http://www.aegistrust.org/Katanga-Trial/. Le site d’Aegis Trust donne au lecteur le sentiment d’être présent dans la salle d’audience et d’assister en chair et en os au déroulement du procès.
Nous vous rappelons le contexte du procès de Katanga et de Ngudjolo :
Le 30 septembre 2008, la Chambre préliminaire I de la CPI a confirmé les charges à l’encontre de Germain Katanga et de Mathieu Ngudjolo Chui. Appartenant au groupe ethnique Lendu, ils ont été tous deux accusés de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre pour leur rôle présumé, en tant que co-auteurs, dans le conflit ayant eu lieu dans l’est de la RDC. La Chambre a statué que, « l’objet de l’audience de confirmation est de s’assurer qu’aucune affaire ne soit renvoyée en jugement sans présenter des éléments de preuve suffisants pour établir l’existence de motifs substantiels de croire que la personne a commis les crimes qui lui sont imputés. Ce mécanisme a été conçu afin de protéger les droits de la défense contre des accusations fausses et totalement infondées ».
La Chambre préliminaire a confirmé qu’il existait suffisamment de preuves pour établir l’existence de motifs substantiels de croire que Germain Katanga et Mathieu Ngudjolo Chui étaient pénalement responsables de :
La Chambre a rejeté les charges de traitement inhumain en tant que crime de guerre, d’atteintes à la dignité de la personne en tant que crime de guerre et d’autres actes inhumains en tant que crime contre l’humanité.
Le procès, qui a débuté le 24 novembre 2009, se poursuivra lundi et partagera une salle d’audience avec le procès Lubanga. Consultez le site d’Aegis pour obtenir des informations mises à jour quotidiennement.